Solaire, énergies renouvelables, 2016 : quel bilan en tirer ?

A l’aube de 2017, il est temps de tirer un bilan de l’année qui vient de se terminer. Si 2016 a été une année riche pour S’Tile, avec la finalisation de notre ligne de production, l’entrée en commercialisation de nos produits, notre récompense au H2020 et le dévoilement de nos designs, il en est de même pour le secteur photovoltaïque. Petit tour d’horizon.

Une année dynamique pour les énergies renouvelables

2015 fut intéressante dans le sens où elle a permis à la majorité des pays du monde de disposer de politiques d’appui aux énergies renouvelables. En 2016, ces politiques ont bénéficié d’un regain d’intérêt, au titre des eŠfforts mondiaux de la COP21 tenue à Paris en vue d’atténuer les effŠets du changement climatique.

Ainsi, l’éolien et le solaire photovoltaïque ont enregistré des augmentations record pour la deuxième année consécutive, en assumant environ 77 % des nouvelles installations, le pourcentage restant étant principalement les infrastructures hydroélectriques. De plus, la capacité électrique renouvelable installée annuellement, dépasse la nouvelle capacité électrique tous combustibles fossiles confondus. Il est estimé qu’à la fin de 2015, la capacité de production électrique renouvelable installée permettait d’assurer 23,7 % de la production électrique mondiale.

Déjà en 2015, le marché annuel était, à lui seul, près de 10 fois supérieur à la capacité mondiale cumulée d’énergie solaire photovoltaïque d’il y a dix ans. La Chine, le Japon et les États-Unis ont de nouveau fourni la majorité de la capacité ajoutée.

En France, à l’automne, lors de la publication pluriannuelle de l’énergie par le ministère de l’énergie, les énergies vertes ont reçu la palme d’or. L’ambition affichée étant de tripler la puissance installée du solaire à l’horizon 2023, et de multiplier par 2 ou 2,5 l’éolien.

Des prix de plus en plus accessibles

C’est un fait, les énergies renouvelables sont de plus en plus compétitives, un signe indéniable des avancées de la technologie. La résultante est ainsi des prix en constante baisse. Dans le solaire, les centrales au sol s’établissent désormais autour de 70 euros le mégawattheure (MWh), soit un seuil très proche des énergies traditionnelles. Pour le solaire réservé aux moyennes toitures, le prix est plus important autour de 110 euros le MWh. Mais ce secteur est amené à évoluer par la suite.

Enfin, et c’est à noter, l’énergie solaire, pour la première fois, devient la nouvelle électricité la moins chère sur le marché. 2016 fut ainsi un tournant, le solaire devenant moins cher que l’éolien.

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De nombreux projets de grandes entreprises vont dans la direction de la démocratisation du solaire, comme nous avons pu le voir en fin d’année avec Tesla. Le futur s’annonce ainsi des plus intéressants pour notre secteur d’activité.

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