Le Forum Economique Mondial qui s’est tenu à Davos du 21 au 24 janvier a mis en lumière les 140 milliards de dollars d’économies que l’Europe aurait pu effectuer sur la facture énergétique si les énergies renouvelables avaient été mieux réparties dans le mix énergétique Européen. La nécessité de coordonner les politiques nationales et de les accorder aux enjeux propres à chaque pays déterminera ou non la capacité de l’Union Européenne à atteindre les objectifs énergétiques fixés. Dans cette équation, le consommateur et les entreprises jouent un rôle fondamental.
Des efforts attendus de l’Union Européenne
Selon une étude du cabinet Bain pour le compte du Forum Economique Mondial, le secteur électrique n’a atteint que 30% de ses objectifs malgré 3 milliards de dollars d’investissements entre 2000 et 2012. 7,6 milliards seraient encore nécessaires d’ici à 2040, et le haut niveau d’investissement observé ces cinq dernière années devra se poursuivre afin de remplir les objectifs de la politique énergétique.
Bien que les technologies solaires photovoltaïques, éoliennes et géothermiques affichent des niveaux rendements en croissance constante, il reste difficile de prévoir jusqu’où la réduction des coûts de production ira avec l’arrivée à maturité des technologies.
L’étude souligne bien le fait que les politiques énergétiques doivent assurer et équilibrer des coûts de production faibles, la sécurité de l’approvisionnement et un faible impact environnemental. Les pays de l’Union Européenne doivent travailler en étroite concertation tant au niveau législatif que financier pour permettre aux entreprises de développer des offres compétitives.
Vers un nouveau modèle économique
Dans cette équation, il est attendu que le consommateur devienne consommateur-producteur, un nouveau rôle qui bouscule le modèle économique actuel :

Le consommateur devient producteur, distributeur et revendeur d’électricité
crédit photo : Rapport Bain pour le Forum Economique Mondial
Du côté des consommateurs, la baisse constante des prix de rachat sur le marché photovoltaïque français n’encourage ni l’autoproduction d’énergie solaire, ni les consommateurs-producteurs à revendre le surplus d’électricité produite.

Baisse des tarifs de rachat sur l’année 2014
crédit photo : http://www.developpement-durable.gouv.fr/
Le risque est donc d’inciter les propriétaires de panneaux solaires photovoltaïques à investir dans des batteries de stockage ou à quitter le réseau traditionnel, pour ceux qui résident dans des zones à fort ensoleillement.
Du côté des entreprises, la concurrence chinoise sur le marché des grandes installations a déstabilisé l’industrie allemande, pourtant leader en Europe. Afin de redynamiser ce secteur en Europe, il est nécessaire de se tourner vers des technologies innovantes, assurant à la fois de forts rendements et des coûts de production réduits. Les cellules I-Cell®,développés par S’Tile, permettent de répondre à ces exigences et sont à ce titre soutenues par des partenaires français et européens (Fraunhofer, BPI France, Wiseed, etc).
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Sources :
http://energie.lexpansion.com/energies-renouvelables/davos-enr-l-europe-aurait-pu-economiser-140-milliards-de-dollars_a-33-8237.html
https://www.lenergieenquestions.fr/la-transition-energetique-europeenne-critiquee-a-davos/
http://reneweconomy.com.au/2015/bank-offer-buy-solar-output-23566
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